
Création 2024
Le Bruit des cimes
Balade sonore
En argot les hommes appellent les oreilles des feuilles
c'est dire comme ils sentent que les arbres connaissent la musique
mais la languie verte des arbres est un argot bien plus ancien
Qui peut savoir ce qu'ils disent lorsqu'ils parlent des humains
Les arbres parlent arbre comme les enfants parlent enfant
Quand un enfant de femme et d'homme adresse la parole à un arbre
l'arbre répond
l'enfant l'entend
Plus tard l'enfant
parle arboriculture
avec ses maîtres et ses parents
Il n'entend plus la voix des arbres
il n'entend plus leur chanson dans le vent
Extrait du poème Arbres de Jacques Prévert

A déja joué
Festival Les Esclaffades ( 3 représentations )
Kégré en juin ( 3 représentations)
Les Dimanches animés à Villecartier ( 3 représentations)
Journée du patrimoine à Taden ( 2 représentations)
Site des Mégalithes à Pleslin-Trigavou ( 2 représentations)
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Coproductions et soutiens
Dinan agglomération, Conseil départementale des Côtes d’Armor, Le Polau, pôle Arts et urbanisme, Festival Les Esclaffades, INRAE de Centre val de Loire, Maison du livre à Bécherel , Mairie de La Vicomté sur Rance, Centre de découverte du son de Cavan
et Service culturel de Dinan




Dossier
Le Bruit des Cimes

Contact
06 47 35 76 36
laturbine.productions@gmail.com
Presse
Ouest France le 30/05/2025
Pleslin-Trigavou. Promenade sonore dans la canopée des mégalithes

Passage de la porte magique entre l’univers sonore scientifique et les instants circassiens. | OUEST-FRANCE
S’il est possible d’admirer chaque jour les magnifiques chênes du site mégalithique situé en cœur de commune, dimanche, il était proposé de les écouter, grâce aux artistes de la Turbine.
Durant deux balades-déambulations sonores d’environ une heure chacune, Guillaume Obé (circassien, metteur en scène, créateur), Hugo Legendre (circassien, arboriste, grimpeur) et Maëlle Degroote (circassienne, plasticienne) ont permis à un public conquis de découvrir un monde sonore inaccessible.
« La promenade se répartit en trois moments : une écoute déambulatoire de témoignages scientifiques et d’une histoire fictionnelle retransmise par haut-parleurs ; des impromptus acrobatiques au cœur des arbres suivis d’une pause sonore contemplative », détaille Guillaume Obé.
Les spectateurs munis d’un casque et confortablement installés dans des transats sont ainsi invités à revenir aux sens primaires de la nature, transportés par l’écoute du chant des oiseaux et de la mélodie du vent dans les feuillages. Sons qui leur parviennent en direct, captés dans la cime des arbres par Hugo Legendre, perché à plus de 15 m de hauteur dans un chêne pédonculaire.
« Le très beau site des mégalithes est propice à l’imaginaire. Caressés par une brise d’été, les arbres se font orchestre et offrent au spectateur la liberté de se laisser porter, par le regard et l’écoute », ajoute le metteur en scène.
Une expérience unique…